• Hôkago no love call

    7,2/10

    Manga
    Hôkago no love call
    Kitazawa Kyou
    Comédie, Romance, Tranche de vie, School life, +18
    Fiche

    Hôkago no love call RÉSUMÉ
    Wataru Ueda, un professeur au lycée, avait été rejeté par une personne qu’il aimait lorsqu’il était lui-même lycéen. Depuis lors, il est craintif en ce qui concerne les choses de l'amour. Pourtant, il est à présent tombé sous le charme du père de l’un de ses élèves, Kazushi Ippongi, un yakuza. Bien qu’Ueda sache qu’il ne devrait pas l’être, il est fasciné par les douces paroles du séduisant Ippongi…
    (Source: Rêve Fruité)

    ANALYSE
    Une couverture éclatante de couleurs vifs, des personnages -masculins- parfaits et séduisants, une trame scolaire classique et populaire, tel est ce manga, faisant paraître aux premiers abords, ce côté gai et joyeux de la romance homosexuelle japonaise, le yaoi .

    C'est en découvrant une plume artistique et personnelle - presque sans défauts- que l'on découvre les jolis garçons qui feront battre nos coeurs, Wataru Ueda (le jeune professeur timide), et Kazushi Ippongi, un yakuza séduisant.
    Hôkago no love call
    Nous comprenons dés lors les sentiments amoureux du professeur, faisant ainsi comprendre l'avancée future d'une intrigue simple et commune, celle d'un amour passionnel au sein d'une vie scolaire forte en émotion.

    Ah, et le classique du yakuza. Mais que serait un yaoi sans un yakuza fort et viril ? Et puis, nous restons tous admiratifs face à son petit côté caché, celui de l'homme protecteur en soif d'amour et en quête du cœur de sa tendre victime, innocente et naïve. Et nos cœurs s'emballent à l'idée que sa sombre vanité disparaisse pour laisser place à un amour charnel et passionné. Par contre, quand on connaît la véritable définition du yakuza, on se dit que, mine de rien, il serait bien plus préférable que notre jeune professeur s'engage auprès de quelqu'un d'autre...

    Hôkago no love callDéfinition : Yakuza

    Un yakuza (ヤクザ/やくざ?) est un membre d'un groupe du crime organisé au Japon. Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout l'archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis. Ils étaient officiellement 58 600 membres fin 2013.

    Ils seraient la plus grande organisation de crime organisé du monde sans être pour autant secrète. Ainsi, les clans ont généralement pignon sur rue, la plupart du temps sous couvert d'une structure légale de type associative.
    (Source : wikipédia)

    Pour surdoser dans le domaine et nous faire comprendre le plus tôt possible que l'histoire se dirigera vers l'envie du lecteur -c'est-à-dire dans une conclusion hâtive de longs baisers langoureux, et des parties de jambes en l'air satisfaisantes-, Kyou Kitazawa n'hésite pas à noyer les personnages dans des actions beaucoup trop prévisibles, les embrumant de clichés reconnus. Vous vous auto-spoilez comme des grands, en fait. Héhé.
    Hôkago no love call
    Et puis, il y a cette violence inacceptable. Minime mais bien présente, Ueda accepte sans contraintes, dans une scène malsaine, les vicieuses menaces horrifiantes que son Yakuza lui lance en pleine face. Une scène douteuse qui n'a pas lieu d'être, pour le bien moral du lecteur et pour une logique humaine en bonne et due forme.

    Pour parfaire cette critique dégueulé dans une flasque de vomi arc-en-ciel, le cliché du rôle dans un couple est présent sur chaque pages (uke, seme, tmtc). Les relations sexuelles sont abominablement communes et surtout, l'histoire est tellement courte que nous n'avons pas le temps de s'attacher aux personnages. Le manga est gâché à cause de cette positivité clichée et sans nouveauté.

    Hôkago no love callAnalyse proposée par
    M A P S


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